Place NAtionale
Un joyau restauré
C’est LE cœur battant de la cité d’Ingres. Après une année de travaux et de fouilles archéologiques qui ont permis de mettre au jour le passé de Montauban, la place Nationale a été rendue aux Montalbanais. Plus que simplement rendue, elle a été magnifiée par une réfection et une embellie du carreau emblématique, devenu miroir d’eau. Le 8 juillet 2022, des milliers de Montalbanais ont célébré l’achèvement des travaux. Depuis les terrasses ou au cœur du carreau, mise en lumière des façades et spectacle de funambules ont enchanté le public. La place a retrouvé sa fonction de lieu de vie au cœur de la cité. Depuis son inauguration, la place Nationale n’a jamais cessé de faire parler d’elle. Elle a été le cadre du tournage de l’émission la Carte aux trésors, du téléfilm Meurtres à Montauban…
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. La place est entrée en 2023 dans le classement des Monuments préférés des Français, du nom de l’émission éponyme de France 3 et est devenue l’un des atouts touristiques majeurs de la ville. Si la place Nationale et son miroir d’eau reflètent aujourd’hui l’audace et le rayonnement touristique de la ville, c’est aussi parce que le lieu a fait l’objet d’une protection et d’une mise en valeur issues d’une coopération entre l’ABF et les Monuments historiques et conçue par l’architecte Rémi Papillault.
Ce que nous conte le sous-sol...
Au printemps 2018, un diagnostic archéologique du carreau a mis au jour des vestiges confirmant que la place Nationale n’a pas toujours été l’espace dégagé que nous connaissons aujourd’hui. Ainsi, la découverte de piliers en briques est venue confirmer la présence de la Maison consulaire et son emprise sur la place, plus importante que ce que les documents d’archives signalaient. Un puits, figurant sur un plan du XVIIe siècle qui fut transformé en fontaine dans le courant du XIXe siècle, a également été découvert. Mais le plus surprenant pour les archéologues a été de trouver plusieurs alignements de caves peu profondes, renfermant des restes d’animaux, alors qu’aucun plan ne signale de bâtiments sur le carreau de la place. Selon l’hypothèse la plus probable, ces caves résulteraient d’aménagements temporaires pour les commerçants. Les nombreuses cornes de béliers jonchant leur sol sont certainement à relier à la présence de «grandes boucheries» mentionnées dans différents textes du XVIe siècle.
Ce que nous conte le sous-sol...
Au printemps 2018, un diagnostic archéologique du carreau a mis au jour des vestiges confirmant que la place Nationale n’a pas toujours été l’espace dégagé que nous connaissons aujourd’hui. Ainsi, la découverte de piliers en briques est venue confirmer la présence de la Maison consulaire* et son emprise sur la place, plus importante que ce que les documents d’archives signalaient. Un puits, figurant sur un plan du XVIIe siècle qui fut transformé en fontaine dans le courant du XIXe siècle, a également été découvert. Mais le plus surprenant pour les archéologues a été de trouver plusieurs alignements de caves peu profondes, renfermant des restes d’animaux, alors qu’aucun plan ne signale de bâtiments sur le carreau de la place. Selon l’hypothèse la plus probable, ces caves résulteraient d’aménagements temporaires pour les commerçants. Les nombreuses cornes de béliers jonchant leur sol sont certainement à relier à la présence de «grandes boucheries» mentionnées dans différents textes du XVIe siècle.
Quelques dates clés...
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