economie
L’attrait pour la ville de Montauban entraîne dans son sillage un essor économique. À la fois cause et effet du rayonnement, l’économie montalbanaise n’est pas en reste.
pas d'augmentation de la taxe foncière
L’augmentation de la taxe foncière a marqué la rentrée 2023. Dans un contexte d’inflation et de rigueur, la ville de Montauban ainsi que le Grand Montauban ont fait le choix de ne pas faire peser d’augmentation supplémentaire sur les ménages. Or les contribuables ont vu leur taxe foncière augmenter de plus de 9% par rapport à l’année 2022. Il faut savoir que 80 % de cette augmentation est due à l’État. En effet, ce dernier a augmenté les bases locatives sur lesquelles s’appliquent les taux votés par les collectivités, soit une augmentation des bases de la ville de 7,07% et de l’Agglomération de 7,34 %.
Par ailleurs, l’État a créé une taxe dite « spéciale » pour permettre le financement de la Ligne à Grande Vitesse. C’est ainsi que cette taxe est passée de 0,335 % à 0,636 % cette année. À partir de ces bases, la Ville et l’Agglomération avaient la possibilité d’apporter une augmentation supplémentaire en augmentant leurs taux d’imposition. Ce que, pour la deuxième année consécutive, les deux collectivités ont décidé de ne pas faire.
La légère augmentation de l’ordre de 1,88 % qui génère environ 40 à 45 € par an, correspond quant à elle à l’augmentation de la taxe d’ordures ménagères. Celle-ci était restée figée à 9,35 % depuis 13 ans. Ainsi, elle a du être élevée à 11 % pour permettre le financement partiel de l’usine d’incinération actuellement en cours de construction.
Le chômage en baisse à Montauban
Autre marqueur du dynamisme du territoire, le taux de chômage à Montauban était, en 2022, de 8 % de la population active contre 8,5 % en 2021. Ainsi, dans un contexte économique complexe et une activité internationale marquée par de nombreux conflits, le tissu économique local fonctionne et permet de maintenir l’emploi malgré les crises économiques successives.
La maîtrise de la dette se poursuit
La maîtrise de la dette a été l’un des combats de la municipalité et ce, malgré les dépenses nouvelles générées par l’État (hausse du point d’indice, pénalités..). Les dépenses sont donc scrutées et analysées de manière à réduire et maîtriser la dette publique. Cette trajectoire vertueuse se poursuivra jusqu’en 2026.